Le Vertigo Tour de A à Z (seconde partie)

, par SR&R Un commentaire

Suite de notre bilan de la tournée Vertigo. De Honolulu à Paris, en passant par New York, Nice, et Katowice, nous vous proposons de balayer la tournée mondiale par le biais des lettres H à P.

H comme Honolulu et Hawaï

C’est à Honolulu que le Vertigo Tour devait prendre fin le 8 avril dernier, 375 jours après le concert d’ouverture de San Diego. 125 concerts se seraient écoulés entre ces deux dates. Finalement repoussé à la fin de l’année, on notera que ce concert de clôture fut le seul de la tournée à ne pas être victime de la sur-demande de billets. En raison de son éloignement géographique, c’est le concert qui fut le plus difficile à vendre du Vertigo Tour. A tel point que la seconde date pressentie ne sera jamais officialisée !

H comme Hamilton

Débarrassez-nous de ce mec une bonne fois pour toutes !! Après avoir pourri le DVD officiel de la tournée Elevation, Hamish Hamilton a remis ça en 2005. Incapable de gérer les cadrages de façon opportune, il n’a manifestement jamais rien compris à un concert de U2 et manque cruellement de quelques discussions avec Willie Williams, le responsable des effets visuels des tournées. Il en ressort un DVD surfait, qui donne la nausée par ses changements de plan à répétition et ses mouvements de caméra insupportables, ses plans larges quand il n’y a rien à voir et ses gros plans sur Bono quand les effets de lumière sont les plus intéressants. Sans parler du montage complètement inadmissible et à peine digne d’un produit amateur. La vidéo de « Vertigo » enregistrée à Milan étant de même – piètre – facture, s’il vous plaît, la prochaine fois, confiez le boulot à un fan !

I comme Inattendu

Qui voyait en Electric Co, plus jouée depuis une vingtaine d’années (1987), un des « musts » de la tournée 2005 ? Qui s’attendait à revoir Zoo Station sur scène, douze ans après sa dernière apparition ? Qui prévoyait que Miss Sarajevo ressortirait des cartons un soir d’été à Amsterdam pour ne plus quitter les setlists ? Qui pensait revivre un jour une version complète de Who’s Gonna Ride Your Wild Horses ? Et An Cat Dubh ? Et Gloria ? Et Fast Cars, qui l’avait senti venir ? U2 nous a offert en 2005 de l’inattendu, plus qu’à son habitude, et franchement on en redemande !

K comme Katowice

En 1997, le Popmart Tour avait mis cap à l’est et ouvert la voie à des pays européens traditionnellement boudés des tournées mondiales de U2. Avec des concerts en Pologne, République Tchèque, Bosnie-Herzégovine, Grèce, ou Israël, le groupe avait montré qu’avec un peu de volonté on pouvait rendre visite à ces fans trop souvent mis de côté. Huit ans plus tard, personne n’a retenu la leçon et (sans doute sur injonction de son méchant promoteur capitaliste) le groupe a simplement fait marche arrière, sans d’ailleurs provoquer la moindre irritation. La ville polonaise de Katowice a fait figure d’unique survivant et a offert à U2 l’un des meilleurs accueils de la tournée. Puissent-ils comprendre que tchèques, russes, hongrois, bosniaques, croates et slovènes mériteraient plus que quiconque de les voir sur leur sol.

K comme Kings Of Leon

Kings Of Leon est le groupe a avoir fait le plus de premières parties sur cette tournée. Les quatre gars du Tennessee, au son très particulier, ont couvert tout le leg 1 du Vertigo Tour, faisant la promo de leur second album « Aha Shake Heartbreak ». La première fois, on découvre avec curiosité. La seconde fois, en pleine fosse, pas d’autre solution que de s’impatienter. La troisième fois, on se la joue « à-la-ricaine » et on ne pénètre même plus dans la salle avant qu’ils aient débarrassé le plancher. Monotone et lancinant, le groupe ne laisse pas indifférent. Plus tard on redécouvre au calme un album qui, à la réflexion, contient bien quelques perles.

L comme Love And Peace

Le « highlight » ! Superbe ! Magnifique ! Un titre déjà prometteur en studio, qui donne sa pleine mesure en live, avec un Larry sur le devant de la scène (quel flegme !) et un Bono qui peut se déchaîner sur la fin du titre. Belle trouvaille rock ! Dommage que U2 n’ait pas conservé la variante de titre d’ouverture, car Love and Peace or Else donnait un autre rythme au concert.

M comme Madison Square Garden

Comme à la maison. Pas moins de huit concerts pour U2 en 2005 dans ce lieu mythique, taillé sur mesure pour le plus grand groupe de rock du monde. Ambiance internationale à chaque fois tant la ville draine de fans de tous pays pour ce genre d’événement. A chaque fois le groupe fut irréprochable, à la hauteur du rendez-vous et de l’endroit. Malgré tout U2 ne s’y risqua pas à de grosse surprise, si ce n’est l’apparition d’Instant Karma en duo avec Patti Smith, ce qui n’est déjà pas rien. On espérait un poil mieux tant New York (et ses huit concerts !) est une ville à part.

N comme Nice

On nous l’avait vendu comme LE concert de la tournée. McGuinness et Bono ne nous y reprendront plus.

O comme Oubliés

L’album Pop en entier, des chansons comme Walk On, Electrical Storm, Kite, Stay, New York, ou Even Bettter sont tant de titres plutôt populaires auprès des fans qui ont été mis de côté sur la tournée. Le tout au profit de vieux titres poussiéreux dont le groupe ne semble plus pouvoir se défaire (New Year’s Day, Sunday Bloody Sunday, Bullet The Blue Sky, Pride, I Will Follow, With or Without You, I Still Haven’t Found, Streets, etc.). A défaut de prendre un petit risque en mettant de côté ces valeurs sûres, pourquoi U2 ne fait-il pas la part des choses en alternant un peu plus ? Les titres des années 90 suscités méritent mieux que l’oubli.

P comme Paris

Le chaud et le froid. Le sommet et le fond du trou. On a fait le grand écart en 24h du côté du Stade de France. A la claque d’un concert du 9 juillet inoubliable et pas loin de la perfection, a succédé la désagréable sensation d’un concert « expédié » (pour ne pas dire bâclé) le lendemain. On attend une revanche dans 4 ans.

P comme PSG

Non, on déconne !

(à suivre)

Discussions

Un commentaire a été publié pour cet article.

Ghostrider

pour le "P" personne n’a pensé à "Pigeons"?

Un peu le sentiment de s’être fait pigeonner pour le leg2 tout de même…

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