Grandeur et ratés des débuts de l’iNNOCENCE + eXPERIENCE Tour

, par Cyril 18 commentaires

Dix ans après le Vertigo Tour à San Diego, cinq après les débuts du 360° Tour à Barcelone, l’équipe de Sucking Rock And Roll a cette fois voyagé vers l’ouest américain pour participer aux trois premières dates du iNNOCENCE + eXPERIENCE Tour de U2.

Dédié, comme de coutume, à la pleine satisfaction de ses lecteurs, les membres de SRNR vous proposent une analyse de ces nouveaux spectacles à l’aune de trois éléments : le concept, la scène et la musique. Le résultat est fidèle à nos standards : sans concession.

Le concept

Que n’a-t-on entendu sur ce qui se cachait derrière ce nom et ce logo. Comme c’est l’usage, U2 a largement participé à vendre ce qui serait une fois de plus du «jamais vu». Il y avait fort à faire car depuis la fin des années 90, l’idée même d’un concept de tournée avait été abandonnée par le groupe, le PoPMart ayant enterré toute velléité sur ce registre. Qu’en serait-il finalement ? Y’aurait-il un concert autour de l’innocence et un autre basé sur l’expérience ? Une longue partie acoustique ? Un soir pour les fans ? La réponse se situe finalement dans un mélange de tout cela. Ce qui constitue sans doute le premier écueil. The Edge expliquait récemment que le groupe avait renoncé à créer deux soirées distinctes par crainte que les gens ne sachent pas à quel concert ils assisteraient. Un mensonge éhonté du guitariste, à moins qu’il ne s’agisse d’un amateurisme pitoyable. Qui peut raisonnablement croire que si le groupe avait réellement eu la volonté de suivre cette idée, il n’aurait pas eu les moyens de communiquer sur cet aspect ? La force de frappe de Live Nation lui permet sans le moindre problème de diffuser sa bonne parole. Il n’y qu’à voir les louanges aveugles des médias anglo-saxons après la soirée d’ouverture, pourtant très approximative, pour finir de s’en convaincre.

Non, U2 n’a en fait jamais eu en tête de faire deux concerts différents, mais bien de couper sa soirée en deux. Soit, après tout, cela peut aussi s’entendre et être intéressant. Sauf que mis en application, le concept se retourne contre eux. Si le groupe assure une large promotion de Songs Of Innocence lors de la première partie, son retour sur scène après un interlude, pour une partie qualifiée donc «d’expérience», le voit abandonner toute ambition artistique et créative au profit d’un enchaînement de tubes jeté au public sans la moindre réflexion sur la forme.

Il faut se rendre à l’évidence, U2 n’est plus capable d’assumer un concept jusqu’au bout. Il l’avait déjà démontré en 2005 en détricotant l’arlésienne de son «album rock». Il l’avait de nouveau prouvé en 2009, en balayant les influences marocaines lors de la phase de production de No Line On The Horizon. Il le fait à nouveau, cette fois pour sa tournée. En étant convaincant durant une heure, puis en devenant totalement banal durant les 75 minutes suivantes. Si jusqu’à Bullet The Blue Sky, U2 et l’équipe dirigée par Willie Williams sauvent encore les meubles, la suite est catastrophique. Plus rien d’intéressant à proposer en termes d’animation ni la moindre idée nouvelle. Les boules à facettes sur With Or Without You ? Déjà vues en 2009. Le discours de Stephen Hawking, une resucée des apparitions de Desmond Tutu ou des astronautes de la station internationale de la même époque. Le manque d’imagination est criant !

L’animation lumineuse enfin est bien léchée, mais sans réelle nouveauté. Un petit coup de cœur toutefois pour le rouge qui enveloppe intégralement la salle lors de Where The Streets Have No Name. Un moment absolument magnifique.

La scène

Là aussi, les rumeurs ont été nombreuses, notamment à cause des plans fournis par les salles qui permettaient diverses appréciations. A noter que ceux-ci auront souvent trompé les spectateurs et U2 mériterait à ce sujet de se faire coller une bonne vieille class action comme ces chers américains savent le faire.

Cette scène, alors, quelle forme aurait-elle ? Centrale, ronde, rectangulaire ? Elle est finalement un long bloc allongé, où un runway, appellation labellisée 2015 du catwalk, relie une scène «i» à une scène «e». Ce runway étant surmonté d’un immense écran, où sont diffusées les vidéos et dans lequel les membres du groupe peuvent circuler. Une nouveauté très surprenante et parfaitement utilisée lors de Cedarwood Road, lorsque Bono remonte la rue de son enfance, croisant en chemin ses vieux amis. La très haute définition permet également la diffusion d’images superbes et une mise en scène parfois savoureuse. C’est le cas sur Until The End Of The World, où Bono tient littéralement The Edge dans la paume de sa main. Durant la première heure du concert, plus qu’une succession d’animations comme c’était le cas jusqu’ici, Willie Williams prend la casquette de véritable metteur en scène où U2 devient acteur de ses chansons. Un coup de génie. Mais cet écran a aussi la particularité de couper la salle en deux, ce qui a une incidence non négligeable sur l’ambiance de la soirée, les tribunes latérales ne pouvant plus communiquer entres elles.

La forme de la scène offre le véritable avantage pour le public installé en fosse de se sentir potentiellement partout bien installé. Collé à la barrière, vous serez proche du groupe, qui n’a jamais été aussi proche des spectateurs, notamment grâce à une hauteur de scène particulièrement basse. Un peu plus éloignés, vous pourrez profiter de l’ambiance, vous mouvoir dans la salle et regarder le spectacle en image. Cela a toutefois un inconvénient : l’absence de mauvaise place entraîne une absence de véritable bonne place pour les fans les plus déterminés. En effet, ceux désirant être collés à la scène seront forcément éloignés d’une partie du concert et donc du cœur de l’ambiance. Ils en seront même totalement exclus lors d’Invisible et Even Better Than The Real Thing, interprétés successivement au cœur de l’écran géant avec les quatre membres du groupe installés au cœur de l’écran. Si vue des tribunes, la question du lien avec le public se pose déjà, vécu du parterre le public ne peut tout simplement pas voir les musiciens et a donc l’impression d’écouter une bande sonore.

A noter également que l’interlude de presque 5 minutes, le temps d’installer une batterie, casse terriblement l’ambiance. Comment expliquer que personne n’ait pensé à préparer un set de batterie sous la scène et à le faire monter sur scène, comme ils le font déjà avec le piano utilisé pour Every Breaking Wave ?

La musique

Techniquement, la partie sonore est le point fort de ces concerts. U2 semble avoir beaucoup investi dans ce domaine pour que sa musique se diffuse au mieux dans la salle. C’est une réussite indéniable qu’il faut saluer et qui permet de vivre le concert dans les meilleures conditions acoustiques.

Concernant le choix des morceaux, comme il le fait à chaque début de tournée, U2 assure largement la promotion de son nouvel opus. Six ou sept titres de Songs Of Innocence figurent dans la setlist, soit environs un quart des titres joués. Une proportion standard et correcte, si celle-ci ne provoquait pas le déséquilibre que nous décrivions précédemment. Car là où le 360° Tour était constitué d’un savant mélange entre nouveautés, vieilleries dépoussiérées et tubes grand public, le I+E Tour s’apparente plus à ensemble mal ficelé et instable.

Cela n’empêche pas les nouveaux morceaux de convaincre. Ils ont visiblement été travaillés et sont maîtrisés, puissants et accrocheurs. Si The Miracle fait sans surprise le job pour l’ouverture, ce sont surtout les autres qui se révèlent d’excellentes factures. Cedarwood Road, Songs For Someone et California semblent être taillées pour devenir des classiques, même si ce dernier risque d’avoir du mal à se trouver une place pérenne. Pour Iris, l’impression est plus mitigée. Le morceau peine parfois à conserver l’émotion de la version studio, comme si Bono ne parvenait pas à pleinement s’y investir, à la différence des moments de frissons qu’il nous offrait lors de l’interprétation de Sometimes You Can’t Make It On Your Own lors du Vertigo Tour. Mais cela n’est sans doute qu’une question de temps. The Troubles, pour sa seule apparition, fut un véritable moment de grâce, reste à savoir combien de temps il participera au voyage. Le cas de Raised By Wolves est plus délicat. Le titre ne décollait pas sur l’album, il ne décolle pas davantage en concert. S’il s’enchaîne parfaitement avec Sunday Bloody Sunday, présenté dans une version martiale revisitée, il n’emballe pas la foule et ne dégage guère d’émotion. Il en aurait sans doute été tout autre avec Volcano, qui n’a semble-t-il même pas répété… Enfin la déception vient de Every Breaking Wave. U2, en fait The Edge et Bono, ont choisi de revenir à la version des premiers passages télévisés pour la promotion de leur album. Un piano-voix qui, s’il pouvait capter des téléspectateurs, manque cruellement d’envergure dans une salle de 20 000 personnes. Bono étant par ailleurs très souvent handicapé par une voix défaillante, une des pépites de Songs Of Innocence se retrouve sacrifiée sur l’autel d’un – nouveau – mauvais choix artistique.

Les fans se demandaient quel titre U2 allait ressortir de son catalogue cette année. La réponse est simple : aucun ! Out Of Control est un figurant récurrent depuis de nombreuses années et Bullet The Blue Sky n’avait disparu que le temps du 360° Tour, il ne s’agit donc pas d’un renouveau. Deux cas symptomatiques de ces setlists. Après l’habituel discours des longues répétitions, soit disant 60 morceaux passés en revue, voilà U2 revenu, une fois de plus, aux sempiternels mêmes titres. I Still Haven’t Found, Streets, With Or Without You, Pride, le tout joué sans imagination, sans renouveau, et souvent même sans ferveur de la part du groupe. Après tout pourquoi se fouleraient-ils puisque les veaux dans la salle applaudissent aux premières notes ? Même Beautiful Day, devenu une valeur refuge, est joué mécaniquement. Pourquoi n’est-il pas mis en alternance avec un Elevation, lui aussi très apprécié du public ? En voulant contenter absolument le plus grand nombre, U2 tombe dans la facilité. Il n’y qu’à voir la sortie du groupe sur un Haven’t Found jamais aussi mou, parfait prétexte à une fin de soirée sous des applaudissements faciles.

U2 n’est plus capable d’aller chercher la satisfaction d’un public, il fait donc ce qu’il faut pour l’obtenir à moindre frais, se croyant ainsi rassuré sur sa capacité à exister. La difficulté à vendre ses places en Amérique du nord aurait pourtant dû l’alerter, il faut croire que le groupe et son management font l’analyse inverse de la nôtre. Pour vendre, il faudrait rassurer plutôt que créer l’événement. Une erreur fondamentale qui entraîne U2 sur le chemin mortuaire des Stones, bien loin de ceux qui font aujourd’hui vivre l’actualité musicale et dont Bono ne cesse de dire qu’il veut se comparer à eux. Le pauvre en est bien loin. Il est à ce sujet bien ironique de noter que si le monde entier a parlé du début de cette tournée, c’est grâce à la chute de son guitariste et non pour l’intérêt que représente le groupe. Mais revenons aux chansons.

Au-delà de la présence de tubes, indispensables à ce genre de concert, le problème repose sur leur interprétation. Bono n’est tout simplement plus en mesure de chanter With Or Without You et il était bien navrant de l’entendre demander à son guitariste de lui laisser le temps de pousser ses «ouh ouh» lors du deuxième soir à Vancouver. Quant à Pride et au discours de paix mille fois entendus que nous vend le même Bono, il s’agit tout simplement d’un moment de calvaire pour tout fan qui se respecte. Reste une exception : One. Ce morceau légendaire, rabâché trop longtemps et sorti à la surprise générale d’un des trois concerts que nous avons vécus, a été revisité dans une version plus brute, presque rock, d’aucuns diraient audacieusement «sur l’os». Une franche réussite, sans doute due à l’accident du chanteur et à son incapacité à jouer de la guitare. Une bonne nouvelle pour One qui se découvre ainsi une nouvelle vie.

Autre bon passage, Desire et When Love Comes To Town, même si celui-ci fut massacré lors du concert de San José, la faute une nouvelle fois à Bono, totalement déconnecté de ce qui se passe autour de lui. Les deux titres sont puissants, ambitieux et permettent un beau moment de communion avec le public. Il est toutefois bien malheureux de constater que Angel Of Harlem, joué au SAP Center avec When Love Comes To Town étaient déjà les deux morceaux joués sur la B-Stage en 1993 lors du ZooTV Tour. Comme si en 22 ans rien n’avait changé. Tout un symbole.

A l’aube de cette tournée, l’iNNONCENCE + eXPERIENCE Tour est donc encore très fragile. Si des améliorations vont forcément voir le jour au cours des prochaines semaines, U2 devra se battre chaque soir pour convaincre qu’ils sont encore de la partie. Un défi à leur portée, s’ils s’en donnent les moyens. Aux fans de rester alerte et exigeants. Car contrairement à l’idée de plus en plus répandue, ce ne sont pas eux les chanceux de l’histoire, mais bien les membres de U2 qui doivent s’estimer heureux d’avoir un public fidèle, pas l’inverse. Qu’on se le dise.

Discussions

18 commentaires ont été publiés pour cet article.

citrus man

Reviens Paul McGuinness !!!!!!
Ils ne savent ce qu’ils font !!!

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Fussy

Je suis d’accord avec toi, jai eu un mauvais pressentiment quand Paul Mc est parti..
Bien que Guy Harley Oseary ne soit pas responsable de la performance live..
A part attendre que le show continue que faire ?

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Fussy

.. Dire oui au marige pour tous

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theFLY74

article très intéressant sans complaisance toutefois attentons un peu avant de donner un avis définitif sur cette tournée il reste encore beaucoup de dates dommage 1 fois encore que l’album Pop ait été sacrifié car il contient quelques morceaux qui pourraient faire décoller cette tournée je pense à Gone,Last night,ou Please pour ne citer qu’eux ou des chansons « oubliées » comme New York sur l’album ATYCLB ou bien encore the ground beneath her feet qui n’a jamais été jouée en live(du moins je crois) tout ça pour dire que U2 devrait prendre un peu plus de risques en live et ne pas se contenter de « rassurer » les fans en ressortant toujours les mêmes tubes d’autant qu’ils ont encore l’énergie nécessaire et que leur dernier album est plutôt bon

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Fussy

heu 1h30

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Stroubidoul

Merci pour cet article très intéressant qui n’affiche pas de parti pris et qui sait resté neutre.

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Pascal

Ta remarque Yeah est judicieuse. Autant le 360 Tour avait « rattrapé » No Line ( l’aspect buzz et commercial de la chose) , autant ce I&E tour n’est pas (a ce moment) en passe de réussir la même opération.

Ah si en étant taquin comme Cyril, ce qui me frappe à mon retour sur le vieux continent, c’est la remarque presque systématique et toute génération confondue? d’avoir entendu parler de cette tournée parce que « Le Bord » ne l’a pas vu justement…

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yeah

Pas vraiment du même avis pour One, mais pas important.

Je pense au contraire, même si il est un peu trop tôt pour l’affirmer, que le groupe ne se relèvera pas de cet innoncence tour. Leurs disques ne font plus l’unanimité (si tant est que un jour mais on peut en discuter), et pour l’instant le tour ne rattrape pas le coup.

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Fred

4 concerts sur une soixante, ce n’est pas ‘le tour’ …

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yeah

Tout à fait. Mais cela part juste tellement mal….
Il y a toujours des couacs au démarrage, mais de l’ordre du technique en général, du « calage », des choses à affiner…. là moi je ne vois aucun motif d’espoir, à part le concept scénique, le light show, y a rien (j’exagère un peu)
Edge en service minimum, Bono fait tellement d’efforts pour envoyer que j’ai mal pour lui (et un peu honte aussi), seule la rythmique est là. Comme d’hab elle fait le job.

A part le fait de se dire que cela ne peut pas être pire, je vois pas ce que l’on peut espérer sur la durée, ça va virer au best-of encore pire que le 360 post-2009.

Je ne dis pas que j’ai raison, je présume juste et je veux bien avoir tort, je signe tout de suite.

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citrus man

+1

Je viens de regarder ZooTV, PopMart et Elevation Tour

C’est le jour et la nuit ! Sunday a Mexico en 97 percute bcp plus que cette version intriguante a prime abord mais au final plate de 2015.

Ils n’ont plus cette folie ! Quand je repense a la claque de The Fly en 2001 avec cette intro et Bono qui se colle a l’ecran !

Et ya pas a chier ! Bono en blond avec ces lunettes bleues, ressemble a un mix de Orlando et de Michou ! Du coup…

Un immense Bof !!!

J’ai lu ici que certains d’entre vous avaient peur qu’ils se « Stoneifient »… ben la vache… c’est le mieux qui puisse leur arriver… car la… on est pas loin de Celine Dion !

Je suis dur… je sais… mais regardez ZooTV et PopMart…

c’est pas le meme groupe…. finir sur until…. franchement !

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SpaceCowBoy

N’importe quoi.. Certes on peut reprocher au groupe de trop souvent jouer des chansons comme Pride, New Year’s Day et compagnie mais ça ne les empêche pas de consacrer la moitié de la setlist à des nouvelles chansons ou des chansons peu jouées.
Quand à ta comparaison avec les tournées précédentes, il faut déjà garder en tête qu’ils avaient 15 à 25 ans de moins, une discographie moins importante et que l’information ne circulait pas à la même vitesse (il n’y avait pas des hords de fans scrutant la setlist de chaque concert, ils pouvaient jouer 15 fois d’affilée la même setlist sans que personne ne le sache). Et j’imagine que tu as regardé les Dvds officiels des tournées donc tu fondes ton discours sur quelques concerts qui ne sont pas représentatifs de toute la tournée. Il y a eu des ratés sur l’Elevation Tour ou le Popmart (et sans doute sur le ZooTv..), que ce soit au niveau de la setlist, de la durée du concert ou de « l’envie » du groupe.
Je ne suis pas un défenseur acharné de la nouvelle tournée et je suis d’accord avec l’idée selon laquelle la deuxième partie de la setlist n’est pas du tout cohérente etc.. Mais il y a des limites quand même.

You glorify the past when the future dries up..

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pedro

Mais Bono il ressemble quand même à Michou et Orlando…

et ça… t’as vraiment pas le droit !!!!

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guffanti

Moi j’ai confiance. Pas sur le leg1 la c’est joué, car pour les Américains c’est le top!! Suffit de lire les articles,d’écouter les commentaires après les lives. U2 plait aux states ça leur va. Mais en Europe je suis presque sur qu’il y aura des changements au niveau de la setlist.

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SpaceCowBoy

Désolé pour les fautes de français ! Je ne trouve pas de fonction d’édition des messages déjà publiés.. :P

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SpaceCowBoy

Je pense que tant que Songs of Experience ne sera pas sortie (ce qui peut prendre du temps ou ne jamais se produire), la partie « Experience » demeurera vide de sens. Faute d’album qu’est-ce qu’ils peuvent mettre derrière ce concept ? Une setlist Best Of qui retrace les points forts de leur carrière ? Raisonner par thème ?
Quant à l’intermission c’est sans doute un peu ridicul, ce serait justement le moment de jouer un ou deux titres à l’acoustic. Vous avez raison à propos des titres usés jusqu’à la corde et que Bono ne peut plus vraiment chanter, mais cela s’applique aussi bien aux titres Best Of qu’aux rareté. Je n’ai pas assisté à un de leur concert en 2011 mais la version de Zooropa sur U22 est franchement pas terrible, c’est une chanson qui n’est pas faite pour le live (ou qui l’aurait été il y a 20 ans). Alors certes on peut saluer le courage de jouer un titre qui n’a presque jamais été joué auparavant ainsi que les effets de lumière qui l’accompagne etc.. Mais s’il n’a jamais été joué auparavant c’est peut être pour une raison. Ça peut marcher pour certains titres mais pas pour tous (Electrical Storm ou Your Blue Room avait mal fonctionné en live aussi).

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bouba

j’adore le final de l’article,
aller voir U2 ne veut pas dire être oui-oui devant eux en disant amen à tout.

Bel article les gars

PS : One a vraiment rajeuni de 20ans c’est vrai!!

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